Le premier cadavre: l'égalité entre les hommes, par Abdelhak

A peine descendus de notre nuage, on rencontre un premier cadavre:
celui de l’égalité entre les hommes.
En Israël plus qu’ailleurs, la différence, l’orgueil et la vanité tuent.
Ils tuent la vie tout comme l’immobilité de ce monde obèse affalé sur son canapé à regarder son nombril tue l’espoir.
Mais comment comprendre?
En Palestine rien n’est pareil, les enfants sont des adultes, les colombes sont des corbeaux, le temps est élastique.
Rien n’est pareil ;
quand un enfant sourit, nos cœurs pleurent et sont traînés à terre par la vision obscure de leur avenir.
Ce ne sont plus les oliviers mais les murs, les check points, et les cadavres de la paix qui surgissent de terre;
il pleut de l’angoisse mais la pire des prisons est dans les cœurs :
elle retient et entasse des douleurs de plomb.
D’ailleurs ce ne sont pas les bombes ou le fanatisme qui explosent, c’est la souffrance